"Alors je me tenais au plus haut des monts, et au-dessous de moi
s'arrondissait le grand cercle de l'univers.
Et ainsi placé je vis plus que je n'en peux dire
et compris plus que je ne vis;
car j'avais en esprit la vision des formes de tous les êtres,
et les formes de toutes les formes vouées à vivre ensemble
comme un seul être.
Et je vis que le grand cercle sacré de mon peuple
n'était qu'un de ces nombreux cercles qui ne font qu'un grand cercle,
aussi vaste que le jour et que la nuit étoilée;
et au centre se dressait un arbre en fleurs,
abri de tous les enfants qui n'ont qu'une seule mère et un seul père.
Et cet arbre, je le vis était sacré."
Élan Noir, historiographe du peuple Sioux.